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Tome 2 : La Vision

Shaman t2 tigran

 

 

Auteur : Tigran

Mama Éditions

 

4e de couverture :

« “Et si l’infiniment petit était plus riche que l’infiniment grand ?” me demande la chamane. “Après tout, ne s’agit-il pas de chercher ce qui est déjà au cœur, en soi plutôt qu’à l’extérieur ?”

Ce sont les derniers mots que prononce ce soir Otharjanat la guérisseuse, avant d’enfiler la coiffe rituelle que je viens de lui tendre. Puis elle commence à battre du tambour, prête à ouvrir la porte entre les mondes. »

Deuxième volet de la trilogie Shaman, La Vision est le récit d’un jeune Français parti s’initier au chamanisme en Mongolie. La poursuite d’une transmission qui se déploie au cœur d’une aventure spirituelle et amoureuse parsemée d’épreuves, à la lisière de l’invisible… pour que la connaissance soit sauvegardée et sa portée révélée. 

 

Mon avis :

Un deuxième opus aussi éblouissant que le premier.

 

Tigran ne passe par quatre chemins pour embarquer le lecteur au cœur de la Mongolie et de ces expériences. Un fourmillement de détails provoque une sensation de vivre le récit à 100 à l’heure. J’ai refermé le livre à la fois essoufflée et époustouflée ! Peut-être (sûrement) parce que je me suis laissé embarquer une fois de plus dans les transes et les tranches de vie passées/présentes si bien narrées par l’auteur.

 

Ces dernières, toujours captivantes, participent évidemment au dynamisme général. J’ai apprécié retrouver le Tigran « enfant », avec ses expériences extrasensorielles, mais aussi celui d’avant l’expérience chamanique. Cela permet de cerner davantage le personnage.

Il en va de même pour Hilga (sa femme), que nous découvrons d’une façon détournée ou du moins non conventionnelle. J’ai adoré et je n’en dis pas plus ! C’est une surprise qui se savoure et fait cogiter !

Otharjanat se « dévoile » elle aussi un peu plus (si l’on peut employer un tel terme pour cette stupéfiante chamane). Là encore, il m’est difficile d’en écrire plus sans spoiler.

 

La concision du bouquin (moins de 150 pages) s’avère très dense en connaissances. À tel point que je pense le relire pour m’en imprégner davantage (notamment pour les notions liées à notre cercle de proches). Tigran va à l’essentiel, peut-être parce que les mots peuvent être malaxés par l’esprit, interprétés. En se contentant de l’essence de ce qu’il vit, il permet au lecteur et à la lectrice de se focaliser sur le primordial.

 

Dans ce second tome, chaque détail a son importance et s’emboîte parfaitement avec le reste. C’est la beauté de ce récit, mais c’est aussi ce qui me donne du fil à retordre en rédigeant cette chronique ! Il m’est très, très difficile de ne pas vous spoiler…

 

La plume de Tigran garde encore cette fluidité et cette poésie qui lui est propre. Ses mots me transportent, comme ses descriptions brèves, mais si vivantes. « La vision » a été un régal à découvrir. J’ai hâte, très hâte le tome 3 !

 

 

*Iléana*

 

 

Pour acheter « La Vision », c’est ici.

Je remercie chaleureusement Mama Éditions et NetGalley pour ce service presse.

 

Extrait :

« — […] Tu as vu mon souvenir et tu as fait l’expérience de mon expérience. Donc je t’ai transmis une part de mon histoire, ou plutôt de moi. C’est aussi simple que ça.

— Mais tu utilises bien des mots…

— Je te parle avec des mots, comme tu dis, parce que tu me poses des questions. Ce n’est pas mon choix, c’est le tien. Moi je t’ai juste montré mon chemin, et cela me suffirait comme ça. Mais toi, tu as besoin de parler et de savoir. Comme si c’était là tout l’intérêt. C’est un plus, mais ça n’est pas le sujet.

J’essaye d’y voir clair dans les explications de Otharjanat, mais je n’y parviens pas encore.

— Quel est le sujet alors ?

— Encore et toujours, l’expérience. Elle est la vraie connaissance. En soi. Sans tous les blablas dont tu n’as en fait plus besoin. Mais une partie de ta tête s’accroche encore à ton ancien monde, au savoir, alors, dans ma très grande compassion, je te fais la causette !

Grand-mère rit de plus belle. »

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