Livre IV : La Mécanique de l'Arbre

Ceux den haut 4

Auteure : Luisa Gallerini

 

Résumé :

Quatrième tome de la série « Ceux d’en haut », ce thriller ésotérique vous emmènera loin de notre réalité, dans l’univers fascinant de la magie et de l’illusion, du cirque et des spectaculaires foires aux monstres, de la kabbale et de ses incroyables secrets, des automates mécaniques et de ses prodigieux descendants, les robots androïdes modernes.


Au XIXe siècle, un vieil homme juif se réveille dans le corps d’une jeune femme. Fuyant Prague, il devient escamoteur dans un cirque ambulant, où il succombe au charme d’un mystérieux magicien. Que fera-t-il du précieux manuscrit dont il s’empare chez un célèbre illusionniste ? Saura-t-il utiliser les pouvoirs occultes de l’Arbre de Vie, pièce maîtresse de la kabbale ?

De nos jours, c’est l’effervescence : un dangereux virus cérébral déferle sur la planète, et personne ne semble en mesure de l’arrêter. Tandis que le monde entier se replie sur lui-même, tout s’accélère au sein de la Communauté : alors que certains s’initient à la magie ou deviennent passeurs d’âmes, d’autres, en pleine guerre des Castes, osent menacer les plus hautes instances d’un odieux chantage…

 

Mon avis :

Je ne vous présente plus la série Ceux d’en Haut de Luisa Gallerini. J’attendais avec impatience ce quatrième opus, il a été au rendez-vous de façons bien surprenantes !

 

Tout d’abord, la structure. Luisa Gallerini reste dans la dynamique « alternance de chapitres », qui permet d’offrir un rythme soutenu et des péripéties qui s’enchaînent. Ce changement régulier de point de vue créé un véritable suspense. Difficile de poser le bouquin une fois qu’on a le nez dedans !

 

La vie d’Ismaël déchire le voile sur l’illusionnisme et nous plonge directement au XIXe siècle. Les détails du quotidien sont saisissants, tout comme la magie qu’il apprend à maîtriser au fil de ses résolutions d’énigmes.

 Du côté de Marie et de toute la communauté de Ceux d’en Haut, la magie (mais je ne parle pas ici de sortilèges avec baguettes magiques), joue également un beau rôle. Les recherches des protagonistes sont passionnantes et leurs résultats, aussi ! J’ai beaucoup apprécié la touche de spiritisme avec Rosalie, qui offre peut-être une piste sur l’une des intrigues du prochain tome… Difficile d’en dire plus sans spolier. Le pouvoir des minéraux, mais aussi des végétaux, se dévoilent à leur tour au gré des pages. Vous l’aurez compris, les intrigues s’entremêlent, s’étoffent pour devenir excellentes !

 

Côté protagonistes, nous ne sommes pas en reste non plus puisque certains reviennent (coucou la caste des Revenants !) pour dévoiler leur complexité. Les portraits s’esquissent, les pions se placent les uns par rapport aux autres. J’adore cette sensation de me laisser mener par le bout du nez par l’auteure. Où veut-elle aller ? J’ai l’impression d’assister à une partie d’échec livresque et je me demande quelle va être la finalité de cette série… !

 

Mais ce qui m’a réellement marquée pour ce quatrième tome, c’est l’Amour. Oui, avec un A majuscule. Le genre sexué de la personne n’a pas sa place ici, on parle d’une véritable ode à l’amour, qui transcende tout. Ça fait du bien de lire un récit affranchi des codes habituels, qu’ils soient pour hétéro ou homosexuels. À vrai dire, rien que pour ce dernier point original traité avec finesse, il faut lire La Mécanique de l’Arbre.

 

Avec une plume toujours aussi addictive, Luisa Gallerini nous offre dans ce quatrième volet de Ceux d’en Haut une suite efficace. Une mention à cet humour subtil qui signe le style coloré de l’auteure : un véritable régal !

 

À lire, assurément !

 

*Iléana*

 

Je remercie Luisa Gallerini pour ce service presse.

Pour acheter La Mécanique de l’Arbre, suivez le lien.

 

Extrait :

« Une voix gutturale s’éleva enfin :

— Sais-tu reconnaître les arbres magiques ?

— Quels arbres magiques ?

Tjakamarra prit une profonde inspiration, comme si chaque mot lui coûtait :

— Certains arbres, en vieillissant, acquiert une grande sagesse. Ils intègrent alors le clan des Ancêtres.

Rosalie sentit son cœur bondir dans sa poitrine. « Le clan des Ancêtres » : où avait-elle déjà entendu cette expression ?

— Interroge ta mémoire, Gha Den Dini.

Rosalie tressaillit – voilà qu’on l’appelait à nouveau par son nom de chamane.

— La réponse est en toi, ajouta-t-il dans un râle.

— Le monde invisible, murmura-t-elle.

— Tous les deux, nous sommes morts pour revenir à la vie. Nous percevons beaucoup plus de choses que nos sens atrophiés ne nous le permettaient à l’origine. Souviens-toi. Souviens-toi de ces passages dans l’ailleurs. Là se trouve la clef. »

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