Anne Bardelli nous entraine dans un univers sombre et sanglant avec ce second tome de la série Agent spécial Léa Bacal. Si vous avez envie d’une enquête du GIAR (Groupe d’Intervention Anti-Renégat) bien glauque, je vous conseille vivement ce bouquin !
Léa n’est une fois de plus pas épargnée. À se demander comment elle parvient à tenir debout, tant les épreuves qu’elle traverse tout au long du récit sont éprouvantes. Entre ce tueur en série psychopathe et la résolution de l’enquête… Et je n’évoque pas la chute, si dure !
Charles, l’arrogant, mais sympathique vampire, prend de plus en plus de place. J’avoue qu’il a ma préférence ! Hunter (ou Gatien, pour les intimes) demeure lui aussi dans la partie. Pas de triangle amoureux cependant ! Anne Bardelli n’est pas du style à sortir les violons, même si les sentiments et les besoins de douceur de Léa restent présents. Une petite touche de romance qui la rend humaine et sensible. L’équilibre est trouvé et grâce à lui, le personnage principal ne tombe pas du côté des psychopathes (ces mêmes méchants qu’elle adore zigouiller). Ceci dit, l’agent Léa Bacal est du genre à voir blanc ou noir. Pas de demi-mesure pour elle, donc, même si à mon avis Charles va lui permettre d’arrondir les angles de son fort caractère. Enfin, je l’espère !
Les pointes d’humour noir et les comparaisons acidulées d’Anne Bardelli sont fidèles au rendez-vous. La plume de l’auteur n’est décidément pas faite pour les âmes tendres, mais pour les autres, éclats de rire garantis !
Je croise les doigts pour une sortie du tome 3 début 2018 (les Éditions du Petit Caveau semblent avoir pour rythme de croisière une parution par an pour cette saga) !
*Iléana*
Merci aux Éditions du petit caveau pour ce service-presse.