Mon petit chat

Auteure : Cindy Costes

Résumé :

Léo, malade depuis sa tendre enfance, entre difficilement dans l’adolescence. Le mal-être devient familial.
Chacun traverse cette période mouvementée du mieux qu’il peut quand un mystérieux félin adopte la
maisonnée.
Le poids des larmes et de la colère s’allège alors sensiblement. C’en est presque… magique  ?

Coup de cœur tout doux pour ce roman choral.

J’ai glissé lentement, mais sûrement, dans ma lecture, happée progressivement par cette vie de famille qui se délite sous nos yeux sans que l’on puisse rien n’y faire. Et si ce roman contemporain/fantastique se catégorise aussi dans le feel-good, il n’en reste pas moins marquant.

Le premier fait que je n’oublierai pas est évidemment le thème : les conséquences d’une maladie chronique d’un enfant. La famille, les places de chacun et chacune sont chamboulées, et ce fait est extrêmement bien retranscrit par Cindy Costes. Loin de tomber dans le drame, le tourbillon sentimental se renforce au fil des pages pour procurer de véritables ascenseurs émotionnels. Ajoutez à cela un ado et un pré-ado, vous comprendrez alors ce que traversent Sandra et Antoine, puis les personnes qui leur viennent en aide.

Et c’est là le deuxième point que j’ai aimé : ce roman est une ode à la famille, où les générations s’entrecroisent, puis se trouvent pour mieux s’épauler et panser leurs blessures.

En bref, Cindy Costes nous narre ici une tranche de vie poignante d’une famille rongée intérieurement par l’angoisse de la maladie. Se joint alors cette pointe de fantastique qui donne toute son originalité au récit…

Attendrissant, ce chat exceptionnel devient rapidement un personnage à part entière. De petites touches d’humour ici ou là (on sent que l’autrice a adoré se glisser dans la peau de cet animal) en scènes difficiles contées avec une extrême délicatesse, il dévoile peu à peu ses secrets pour nous faire comprendre l’importance de sa présence.

Côté humains, il m’est impossible de vous parler d’un unique personnage principal. Chacun et chacune offrent leur point de vue et se placent ainsi au centre de l’attention. Je mentionnerai simplement Sandra, qui m’a touchée en tant que maman. Sa faiblesse rend le récit incroyablement crédible. Aélys m’a également beaucoup plu. Cette jeune fille, première de la classe, à l’histoire familiale torturée, s’avère d’un soutien inestimable. Le lecteur découvre sa force et ne peut que l’apprécier. En réalité, ce fait s’accorde pour tous les protagonistes. Leur psychologie est si fine, si bien construite, qu’on ne peut que les comprendre, même lorsqu’ils font de grosses bêtises… Et c’est là encore une qualité de Cindy Costes : nous faire comprendre sans jugement que nous commettons tous et toutes des erreurs, mais qu’il est possible de les réparer, de nous pardonner, d’aller de l’avant…

Je connaissais la plume de Cindy Costes grâce à ses nouvelles C’est pour ton bien et Le rendez-vous. Le roman qu’elle nous offre ici avec Mon petit chat est tout simplement bouleversant. La plume est fluide, simple et pourtant si saisissante ! Les chapitres courts et la conjugaison au présent permettent de dévorer le bouquin sans s’en rendre compte. À lire assurément.

*Iléana*

Je remercie Cindy Costes pour ce service presse.

Pour acheter Mon petit chat, suivez le lien.

« Encore une fois, papa n’est pas rentré à temps pour le dîner… Maman a essayé de nous faire manger à table, tous les trois. Un semblant de famille normale. Je ne sais pas pourquoi elle s’obstine ainsi tous les soirs. Comme à chaque fois, Léo a fait une crise parce que je lui ai soi-disant coupé la parole. Il ne parle quasiment jamais, mais bien sûr, selon son cinéma habituel, il allait “s’exprimer” et je l’en ai empêché. Un jour, il me reprochera de respirer. »