Un premier tome entre fantasy et dark-fantasy.
Les premières pages nous plongent immédiatement parmi les Dieux de la tribu de Dana, imprégnant l’atmosphère d’une magie à la fois douce et cruelle - cruelle, car c’est aux côtés d’une mauvaise sorcière que nous traversons la frontière des deux mondes ! Nous suivons donc Avana, l’héroïne, dès sa conception.
Nous apprenons rapidement qu’elle succombera aux Ténèbres et ouvrira les portes démoniaques sur la terre avant de se repentir… Annie Lavigne maitrise parfaitement le suspense lié à cette prophétie. Les pages se tournent (je ne les ai pas vues défiler !) et une question demeure : quel élément la déclenchera ? Car Avana n’a pas une vie facile et les causes d’un passage du côté obscur s’enchainent. Ainsi, de voyages en rencontres, elle grandit et s’instruit. La - ou plutôt, les - romances saupoudrent le tout de délicatesse, mais aussi d’émotions plus poignantes. Comme dans tout bon roman de fantasy, les personnages secondaires prennent une place de plus en plus importante au fil du récit.
J’ai particulièrement apprécié les enseignements druidiques et de sorcelleries. À vrai dire, les valeurs développées (interconnections des êtres, forces féminines et masculines, etc.) m’ont passionnée. J’ai presque eu l’impression de recevoir ces instructions en même temps qu’Avana !
J’ai beaucoup aimé l’écriture d’Annie Lavigne, qui rend compte avec justesse et précision des sentiments des protagonistes, mais aussi des décors et des scènes en général. Le vocabulaire est varié et les phrases, bien construites ! Ce roman fantasy assez court (210 pages) se lit vite, un poil de détails supplémentaires n’aurait pas été de refus, je dois dire ! Notamment lors des quelques paragraphes où l’on suit Emroth.
En bref, je recommande chaudement La prophétie du Druide.
*Iléana*
Je remercie Annie Lavigne et SimPlement Pro pour ce service-presse.
Pour vous procurer ce premier tome d’Avana, suivez le lien.