Tome 1 & 2 : L’œuf de Tanglemhor

Tome 1 l oeuf de tanglemhor

Auteur : Azaël Jhelil

 

Résumé :

« Le temps des mensonges est terminé, sombre crétin. C’en est fini du règne des accapareurs ! Les gros porcs qui gouvernaient l’Alliance ne tromperont plus jamais personne ! Les histoires inventées par vos faux prophètes pour imposer leur soi-disant « œuvre civilisatrice » ont vécu. Pourchassés par vos armées, réduits à la misère et à la famine loin de votre opulence, les peuples du Grand Aghar ont longtemps prié pour que leur vienne un sauveur. Alors, je suis venu. Moi, Krûl de Ssylsune, « monstre » issu des marécages les plus sordides où vous avez pu nous repousser, je suis venu. Pour vous faire payer vos crimes, votre insupportable arrogance. L’heure de la vengeance a sonné ! Qraasch et Naarubsahoum vous réclament le prix du sang ! »

Rejeté de tous, Krûl le semi-lacertys est devenu le prophète du dieu de la Vengeance pour tous les opprimés des cités du Bassin ctasharre et des terres indomptées du Grand Aghar. Ayant libéré par le fer et la sorcellerie les nations en colère, il règne sur un empire à la mesure de sa rancœur. Par la puissance de ses légions et le contrôle exercé par ses prêtres, le Premier vindicateur – dont la rumeur prétend même qu’il commande aux démons – impose désormais sa loi à ceux qui, jadis, l’avaient humilié. La répression est impitoyable... Les peuples « libres » apprennent à leurs dépens que la vengeance est la plus lourde des chaînes.
Il ne reste plus à l’empereur du Levant qu’à soumettre le duché de la Marche, dernier flambeau d’une résistance à l’agonie.
Tout espoir est vain. Il ne reste rien.
Il paraît cependant qu’un audacieux s’est introduit dans la Citadelle noire et en a dérobé l’un des biens les plus sacrés du Très Saint Libérateur. Toutes les forces de l’Empire ont pour ordre de le ram
ener… vivant.

 

Mon avis :

Coup de cœur pour ce roman mêlant fantasy et dark-fantasy. Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas dévoré un si bon livre, à la trame remarquablement bien travaillée et aux personnages hauts en couleur.

 

Dans L’Œuf de Tanglemhor, vous retrouverez tous les ingrédients d’un bon roman fantasy : des ogres, des humains, des métis à l’aspect bien particulier, des fées, des magiciens… et des déesses et des dieux ! De celles et ceux qui mettent la pagaille dans les petites vies plus ou moins bien rangées des habitants.

 

Ainsi, préparez-vous à faire connaissance avec des personnages qui se complètent les uns les autres et qui servent brillamment l’histoire. Car, au fur et à mesure que vous les rencontrerez, vous vous apercevrez qu’Oriana - personnage principal au début - n’est rien sans les autres… Et j’apprécie particulièrement ce type d’intrigue, celle où l’auteur nous permet de découvrir la psychologie subtile et développée de tous les autres protagonistes. Même les méchants y ont droit grâce aux chapitres qui leur sont consacrés. Âmes sensibles s’abstenir, les prêtres du dieu de la Douleur ne sont pas des enfants de chœur !

 

Niveau histoire, une prophétie pointe évidemment le bout de son nez. Pour autant, durant un bon tiers du bouquin, nous découvrons les personnages un à un, leurs choix fatidiques les poussant à se rencontrer à des moments plus ou moins inattendus. Ce qui nous offre des péripéties et des retournements de situation aptes à nous tenir en haleine. Les pages se tournent donc avec facilité et envie ! Les notes de bas de page, souvent pleines d’humour, permettent d’ailleurs de reprendre son souffle, ouf !

 

Mais tout cela ne serait rien sans la plume d’Azaël Jhelil, qui lui permet de développer des concepts sociétaux et spirituels auxquels je ne suis pas insensible ! Serpent de Lune, un moine sanchaï, conte sans aucun doute la philosophie bouddhiste avec simplicité et bienveillance. L’Ombre a une vision acérée de la société, le parallèle avec notre propre système se faisant tout naturellement… (cf extrait). Quant au Fléau de Feen… il prône l’instant présent sans y aller de main morte !

 

Le vocabulaire se révèle riche, choisi avec soin pour servir au mieux les phrases, tant pour les descriptions que pour les actions. Le style fluide d’Azaël Jhelil m’a embarquée avec douceur et efficacité - ou effroi et tension - dans son monde et aux côtés de chaque protagoniste. À lire sans hésiter !

 

*Iléana*

 

Je remercie vivement Azaël Jhelil et SimPlement Pro pour ce service-presse.

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Extrait :

« — Vous vous voulez savoir ce qui me motive ? répéta-t-il d’un ton qui se faisait agressif. Je crois surtout comprendre que vous voulez savoir si je suis un résistant. Eh bien, oui. Je résiste. Je résiste à tout. À l’Empire, à l’Alliance, à la faim, au mépris, à la suffisance, à l’injustice… Je résiste. Je résiste mais je ne sers aucune autre cause que la mienne. Car toutes les « grandes causes » finissent par être accaparées par des ambitieux, des politiques qui, aussi bien intentionnés qu’ils soient, finissent immanquablement par rétablir les lois de la faim, du mépris, de la suffisance, de l’injustice…

Un bloc de colère. Révolté, intelligent, cynique… incontrôlable. Bien qu’en présence d’une princesse ducale, l’homme ne faisait pas mine de s’en cacher. »

Commentaires

  • Azaël

    1 Azaël Le 22/10/2018

    Bonjour Iléana,
    Merci pour cette chronique très bien vue !
    Non seulement elle rend compte de la lecture, mais elle va au-delà de l'histoire pour souligner très justement les messages que l'auteur veut partager.
    Heureux que le livre soit en plus un coup de cœur !
    Il va me falloir être à la hauteur pour la suite...
    À bientôt !
    Azaël

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