Coup de cœur pour ce roman mêlant fantasy et dark-fantasy. Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas dévoré un si bon livre, à la trame remarquablement bien travaillée et aux personnages hauts en couleur.
Dans L’Œuf de Tanglemhor, vous retrouverez tous les ingrédients d’un bon roman fantasy : des ogres, des humains, des métis à l’aspect bien particulier, des fées, des magiciens… et des déesses et des dieux ! De celles et ceux qui mettent la pagaille dans les petites vies plus ou moins bien rangées des habitants.
Ainsi, préparez-vous à faire connaissance avec des personnages qui se complètent les uns les autres et qui servent brillamment l’histoire. Car, au fur et à mesure que vous les rencontrerez, vous vous apercevrez qu’Oriana - personnage principal au début - n’est rien sans les autres… Et j’apprécie particulièrement ce type d’intrigue, celle où l’auteur nous permet de découvrir la psychologie subtile et développée de tous les autres protagonistes. Même les méchants y ont droit grâce aux chapitres qui leur sont consacrés. Âmes sensibles s’abstenir, les prêtres du dieu de la Douleur ne sont pas des enfants de chœur !
Niveau histoire, une prophétie pointe évidemment le bout de son nez. Pour autant, durant un bon tiers du bouquin, nous découvrons les personnages un à un, leurs choix fatidiques les poussant à se rencontrer à des moments plus ou moins inattendus. Ce qui nous offre des péripéties et des retournements de situation aptes à nous tenir en haleine. Les pages se tournent donc avec facilité et envie ! Les notes de bas de page, souvent pleines d’humour, permettent d’ailleurs de reprendre son souffle, ouf !
Mais tout cela ne serait rien sans la plume d’Azaël Jhelil, qui lui permet de développer des concepts sociétaux et spirituels auxquels je ne suis pas insensible ! Serpent de Lune, un moine sanchaï, conte sans aucun doute la philosophie bouddhiste avec simplicité et bienveillance. L’Ombre a une vision acérée de la société, le parallèle avec notre propre système se faisant tout naturellement… (cf extrait). Quant au Fléau de Feen… il prône l’instant présent sans y aller de main morte !
Le vocabulaire se révèle riche, choisi avec soin pour servir au mieux les phrases, tant pour les descriptions que pour les actions. Le style fluide d’Azaël Jhelil m’a embarquée avec douceur et efficacité - ou effroi et tension - dans son monde et aux côtés de chaque protagoniste. À lire sans hésiter !
*Iléana*
Je remercie vivement Azaël Jhelil et SimPlement Pro pour ce service-presse.
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