Un premier tome qui nous plonge tout en douceur dans ce nouveau monde que découvre Lou-Anne.
Si les premiers paragraphes m’ont interpelée (je ne me souvenais plus du résumé) à cause d’un étrange mélange de terme comme « legging », « manga », « druide » ou encore « chevalier », les explications de Lou-Anne arrivent suffisamment vite pour lever le mystère.
Je me suis rapidement attachée à cette jeune gendarme débarquée dans un autre monde, la forme du journal intime m’a sûrement aidée ! La « damoiselle » retranscrit parfaitement bien ses émotions et ses péripéties journalières. Loin d’être mièvre ni, à l’inverse, complètement badass, elle dévoile un caractère déterminé et mature. Une « héroïne » comme je les aime, en fait !
Les personnages secondaires s’affirment et prennent petit à petit une place prépondérante dans la fiction. La Louve appartient à cette catégorie de romans qui laisse deviner un univers construit où tout s’imbrique en temps voulu. Dans ce premier volet, la romance se dessine progressivement, Lou-Anne cherche surtout son rôle – et le trouve – grâce à de menues enquêtes.
Une part surprenante du récit à laquelle je ne m’attendais pas ! Bien sûr, la jeune femme est gendarme dans notre monde, mais j’ai été étonnée que son métier influence tant le cours de l’histoire ! Ce n’est pas déplaisant, les genres littéraires se croisent pour mieux se servir les uns les autres.
Le style d’Isabelle Morot-Sir demeure toujours aussi agréable. J’aime particulièrement ses descriptions, qui me projettent devant de somptueux décors ou en tant que témoin d’une scène !
On se retrouve – avec beaucoup d’impatience pour moi ! – pour le second tome d’ici la fin de l’année.
*Iléana*
Je remercie Isabelle Morot-Sir pour ce service-presse.
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