Mylène revient avec son roman « Les Écailles de l’Âme », paru chez les éditions de la Caravelle en décembre dernier. Cette nouvelle édition a été agrémentée de scènes supplémentaires qui permettent d’en apprendre davantage sur nos trois guerriers (Nanu, Erzo et Torry.) Comme j’ai lu la première version il y a des années, je ne me souvenais pas de tous les détails. J’ai donc redécouvert cet univers riche propre à Mylène.
Je vais commencer par vous parler de Travel, terre magique par excellence où mages, sorciers et autres prestidigitateurs combattent au nom de la lutte Bien/Mal. Pour aider le lecteur ou la lectrice, un lexique a été inséré au début du roman. Je n’ai pas eu besoin de m’en servir, mais les novices en fantasy apprécieront sûrement !
Mylène a donc créé un monde complexe où la magie régit même le destin… L’intrigue de la quadrilogie, directement reliée à cet état de fait, réserve quelques surprises et en promet bien d’autres ! L’univers qui est ainsi ébauché avec plus ou moins de précisions dans ce premier volet développe un certain suspens qui m’a donné envie d’en savoir plus !
Les personnages, ballottés par leur destinée, sont des pions auxquels je me suis attachée. Les épreuves qu’ils traversent se révèlent tout bonnement terribles (avec quelques réjouissances au milieu de tout cela, quand même !) La fantasy se transforme brutalement en dark-fantasy, avec certaines scènes très difficiles qui, bien que pas forcément explicitées, sont chargées d’émotions brutes. La plume de l’auteure prend d’ailleurs ici toute sa profondeur.
Wimy peut apparaître casse-pied (et du point de vue d’Azorru, elle l’est, clairement !) et pourtant, grâce à son passé dévoilé avec pudeur, j’ai pu comprendre ses attitudes et ses réflexes défensifs. Tout comme Azorru, qui révèle sa complexité au fil des pages. J’ai beaucoup aimé découvrir son passé, ses blessures… L’ensemble rend ce personnage attachant et inoubliable.
La romance entre eux, qui démarre d’un mauvais pied, soyons francs, expose sa profondeur au gré des chapitres. Wymi et Azorru se sont trouvés, mais une fois de plus, rien n’est dû au hasard. J’ai apprécié cette facette reflète à la fois leur fragilité, leur endurance et leur détermination. Une belle leçon de vie.
Mais ce qui m’a marquée dans cette réédition du Vœu, c’est le travail de réécriture de Mylène, chapeauté par les Éditions de la Caravelle. Le récit pourtant déjà très bien rédigé a été épuré pour en garder des phrases ciselées, où chaque mot a son importance. Le rendu est magnifique, tant pour les descriptions que pour les émotions des personnages.
Si vous ne connaissez pas encore Les Écailles de l’Âme, foncez pour découvrir Le Vœu, le premier tome de la saga, car le second volet devrait paraître d’ici quelques mois. ;-)
*Iléana*
Je remercie les Éditions de la Caravelle pour ce service presse.
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