Un second tome encore plus sombre que le précédent grâce à la découverte du passé des personnages.
La première scène du Feu Des Vivants est cataclysmique, Christopher Evrard nous plonge au cœur de l’action et Ciwen, personnage principal au caractère et au phrasé bien trempés, en prend plein la poire ! Puis les choses se tassent grâce à un surprenant retour en arrière. Il m’a d’ailleurs été parfois difficile de situer chronologiquement les chapitres, notamment parce qu’en leur sein, l’auteur accompli une fois de plus des flash-back de quelques, voire plusieurs centaines d’années. Bref, la lecture n’a pas été de tout repos ! La multitude de détails concernant l’histoire des peuplades ne m’a pas vraiment aidée à me laisser entraîner par le rythme pourtant rapide du récit.
Concernant les protagonistes, je regrette de ne pas avoir noté d’évolution psychologique. Taskem, le Nain, est finalement celui qui s’est le plus assagi avec les années, mais Ciwen, Torwa ou même Quarluxis, restent égaux à eux-mêmes. Il a été toutefois très intéressant de découvrir les (obscures) raisons de leur comportement présent.
Si j’ai retrouvé dans ce second volet un univers et un vocabulaire assez riches, la forme du récit m’a paru moins travaillée. La mise en page laisse à désirer par moments, avec des sauts de lignes manquants et des paragraphes qui ne sont soudainement plus justifiés. Les répétitions se révèlent également nombreuses. Le style de Christopher Evrard reste malgré tout assez fluide et se lit bien ! Je salue les superbes illustrations de Thomas Bourdon, qui permettent aux descriptions ficelées de l’auteur de prendre vie !
*Iléana*
Je remercie Christopher Evrard et SimPlement Pro pour ce service presse.