Difficile de trouver les mots pour vous parler de ce dernier tome du Siècle, la saga historique de Ken Follett.
Le roman se focalise sur les enfants des personnages principaux du tome 2, ce qui, comme pour L’hiver du monde, apporte un vent de fraîcheur à l’histoire. Leurs parents et grands-parents restent cependant en arrière-plan, ils amènent une certaine stabilité à l’histoire et permettent de resituer les protagonistes dans leur famille d’origine. C’est que les générations commencent à se succéder, et au début, il m’a été parfois un peu difficile de me souvenir qui était le fils ou la fille de qui ! Ceci dit, ce petit désagrément disparait au fil des pages, au fur et à mesure que l’on apprend à connaitre ces nouveaux protagonistes.
Encore une fois, chapeau bas à Ken Follett qui réussit à rendre chaque personnage unique et attachant, un en un mot : humain.
Sa plume est également au rendez-vous, toujours fidèle à l’Histoire. Il a l’art et la manière de m’embarquer dans des moments clefs historiques, de rendre toutes ces heures de cours de collège et de lycée vivantes et émouvantes. La chute du Mur de Berlin m’a particulièrement touchée. D’un point de vue général, les décennies de la Guerre Froide sont particulièrement intéressantes, et ne datent pas de si longtemps ! Dans ce roman, Ken Follette nous décrit le monde d’il y a une trentaine d’années, un passé proche, donc, qui permet de comprendre comment les Sociétés Occidentales en sont arrivées là aujourd’hui.
J’ai également trouvé fascinant d’assister à cette marche de l’Histoire sur près d’un siècle, de constater tous les changements sociétaux et économiques, et ce dans les quatre coins du monde.
Suivre des familles sur presque un siècle et ne pas s’en lasser, c’est un exploit que peu d’écrivains peuvent se targuer de réussir, c’est pourtant le cas de Ken Follett avec Le Siècle.
*Iléana*