Dans ce quatrième opus de la saga « Shaman », nous retrouvons Tangri, Hilga et Seta dans les vastes plaines américaines. Un changement de décor pour plusieurs aventures initiatiques.
Hilga se révèle et, si j’étais restée sur ma faim concernant ce personnage dans le troisième tome, j’ai refermé celui-ci avec une joie intense d’en avoir appris plus sur elle. Elle est le genre de protagoniste qui peut prendre une place encore plus importante dans l’histoire. J’espère pouvoir suivre ses enseignements qui promettent d’être aussi riches que ceux de Tangri.
Ce dernier n’est pas en reste non plus, même si nous le retrouvons ici en tant que « formateur » plus que comme « étudiant ». Les jeux de miroir entre son « élève » et lui sont instructeurs, les flash-backs dans le passé de Tangri n’en deviennent que plus saisissants.
Ils offrent également du rythme au récit, qui se lit déjà très facilement grâce à la plume fluide de Tigran et aux chapitres courts.
Un nouveau personnage entre donc en scène, ainsi qu’une nouvelle culture : celle des Indiens d’Amérique. C’est un plaisir de découvrir quelques parcelles de cette richesse, de ces croyances… J’ai beaucoup aimé suivre Élan Blanc dans son initiation qui, si elle détient des points communs avec la culture mongole, n’en reste pas moins différente.
Et si chaque quête est une épreuve en soi, c’est grâce à elles que les personnages se rencontrent et se dépassent. Peut-être, sûrement, manque-t-il ce type d’initiation à notre société…
Quant à Seta, la fille de Hilga et Tangri, elle entre progressivement dans la danse. Ce tome-ci m’a fait l’effet d’une sorte de petite introduction à son égard. Je l’espère du moins, car l’enfant a bien grandi et nous réservera peut-être quelques révélations dans les prochains livres !
L’écriture de Tigran est toujours autant travaillée et plaisante. Cette saga est à lire !!!
*Iléana*
Je remercie Mama Éditions pour ce service presse.
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