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Échanges culinaires

Echanges culinaires de lydie a wallon

Auteure : Lydie A. Wallon

 

Résumé :

Moi c’est Erin Auclert, vingt-quatre ans, standardiste… et zombie dès lors que j’ai été contaminée par le virus ZIO. Un faux pas et je serai directement renvoyée en détention, voire exterminée si je goûte à de la chair humaine. Or depuis que j’ai intégré le programme de réinsertion, chaque jour est une mise à l’épreuve puisqu’il me faut coexister avec les vivants.

D’autant que l’un d’eux me plaît énormément. Il s’appelle Kyan… comptable, geek et surtout follement appétissant. Mais puis-je aimer un homme que je suis susceptible de dévorer si je perds le contrôle ?

Dans un décor post-apocalyptique où le virus a décimé une bonne partie de la population mondiale, il me faut choisir mon camp, mes alliés et mes amours.

 

Mon avis :

Lorsque j’ai lu les mots-clefs de ce roman sur SimPlement Pro, je me suis frotté les mains d’avance : de l’écologie, de la politique, une société capitaliste remise en question… le tout porté par un regard acidulé enrobé d’humour. Bref, tout ce que j’aime ! Et je n’ai pas été déçue… Échanges culinaires est un excellent bouquin.

 

Erin, zombie de catégorie 1, vit donc parmi les humains (vus comme de la chair fraiche et des tripes fumantes à dévorer avec allégresse.) Lydia A. Wallon met tout de suite le lecteur dans la confidence grâce à des descriptions très imagées : c’est une véritable torture que d’évoluer parmi des centaines de sources de tentation. Ajouter à cela qu’Erin est autiste (et donc hypersensible au bruit, aux odeurs…) et l’on comprend immédiatement les efforts qu’elle doit fournir pour rester dans cette première catégorie : les zombies qui n’ont jamais mangé de viande humaine. Bon, elle a tout de même dévoré son chat, mais chut ! C’est un secret !

 

Le thème de l’autisme, donc, est abordé sans détour, avec une franchise qui permet d’en apprendre plus sur ce trouble encore assez méconnu. Pour autant, le personnage d’Erin reste loin des stéréotypes que l’on pourrait avoir : elle est drôle, attachante, sérieuse… avec quelques particularités en plus.

 

Kyan, lui, est 100% humain, tout comme sa psychologie ! Je m’explique : il m’a fait l’effet d’un mec tout à fait normal, avec ses défauts et ses qualités, son respect envers les êtres, sa curiosité, sa flemme et sa joie… Comme Erin, Kyan est un personnage parfaitement construit, qui évolue au fil du récit et de ses expériences personnelles.

 

À bien y réfléchir, c’est l’un des gros points forts du roman : chaque protagoniste joue un rôle bien défini d’une façon complètement naturelle. La projection pour le lecteur en est d’autant plus facilitée. L’alternance des chapitres en « je » pour Erin, puis d’un point de vue d’un narrateur externe à l’histoire aide également à s’immerger dans cette fiction post-apocalyptique.

 

J’ai beaucoup aimé la romance entre Erin et Kyan : bienveillante, respectueuse, avec des instants profonds de doutes et de bonheurs simples. Les émotions sont au rendez-vous et leur histoire d’amour, empreinte de maturité, se transforme en véritable leçon de vie : accepter l’autre dans sa globalité et vivre l’instant présent.

L’amitié prend aussi une part belle dans ce bouquin, tout comme les liens familiaux (liens de sang ou famille de cœur). De façon succincte, Lydie A. Wallon, au fil des pages d’Échanges culinaires, met en valeur l’Amour sous toutes ses formes.

 

Mais Échanges culinaires n’est pas qu’une romance. Loin de là, même, puisque les tensions politiques nées de cette infection virale, vont bouleverser nos deux jeunes. Les sujets graves (maltraitances humaines, animalières, terrienne…) sont abordés avec humour, mais sérieux. Un mélange très réussi ! L’auteure nous propose ici un roman engagé, sans pour autant nous imposer sa façon de voir la vie, évidemment ! Le lecteur peut ainsi choisir sa lecture : se centrer sur les aventures des protagonistes et/ou se poser quelques pertinentes questions sur notre mode de consommation…

 

Le tout est servi par une plume fluide, très, très agréable à lire. Les descriptions plus ou moins métaphoriques sont un régal et offrent une véritable immersion dans un décor bien planté. Comme expliqué plus haut, les émotions et les sentiments des protagonistes ont fait écho au miens, grâce à des mots sélectionnés avec soin et des phrases bien construites.

 

Coup de cœur !

 

*Iléana*

 

Je remercie Lydie A. Wallon et SimPlement Pro pour ce service-presse.

Pour acheter Échanges culinaires, suivez le lien.

Extrait :

« Kyan a récidivé. Il a encore bâclé les statistiques. Dieu a raison. Il ne terminera jamais dans les délais et la faute en incombe entièrement au niveau 580 de Candy Boom. Il se lève, s’étire en bâillant la bouche grande ouverte. À l’heure du déjeuner, c’est l’effervescence. Au milieu des effluves de café et des relents de tabac, chacun revêt le masque de l’employé du mois.

Les privilégiés mangent au restaurant, les autres à la cantine. Kyan n’exhibe pas un centimètre de gras en trop. Merci au pain de la cafèt’ qu’il planque dans ses poches pour ne pas le payer. Sans le soutien financier de sa dernière parente, nul doute qu’il aurait fini sous les ponts de Paris à mendier pour du réseau Wi-Fi. Ce n’est pas de la paresse. Son A.D.N. se trouve juste dépourvu du gène « ambition & co ». Dans la vie, on gravit les échelons lorsque les pistons ne vous propulsent pas directement au top. Kyan, lui, aime traîner en bas, avec les marginaux. »

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