Tifenn Chiquello nous offre un roman de pure dystopie, avec une terre ravagée par la pollution et des êtres humains préférant continuer à la contaminer sous d’immenses dômes. L’esclavagisme a été rétabli et Jonas, héros de l’histoire, appartient à la classe 16 (il est donc âgé de 16 ans).
Les péripéties s’enchainent bien, et l’auteure semble maitriser l’environnement de son roman – plusieurs de mes questions restent cependant en suspens : comment Jonas et Péneloppe ont-ils appris à lire, puisque les pauvres sont censés être illettrés ? (Je m’arrête là pour éviter les spoils.) Quelques touches d’horreur permettent de ressentir la tension des frissons. La trame du récit reste prévisible, mais Tifenn Chiquello a su rendre Jonas et les personnages secondaires suffisamment attachants pour avoir envie de tourner les pages. J’ai aimé la sensibilité des protagonistes, les épreuves qu’ils traversent émeuvent et pour cause, l’écrivaine ne les ménage pas !
Bien que le texte soit impeccable niveau orthographique, le style de l’auteure ne m’a pas réellement embarquée. Les répétitions, les tournures de phrases parfois lourdes et l’emploi régulier de verbes ternes ou d’auxiliaires m’ont empêché d’apprécier pleinement cette belle dystopie. Quelques descriptions supplémentaires n’auraient pas été de refus non plus !
Pour conclure : cette fiction recèle un certain potentiel, la plume de Tifenn Chiquello ne demande qu’à s’affiner (avis très personnel ;-) ) ! Pour vous faire votre propre opinion sur La bulle, suivez le lien Amazon.
*Iléana*
Merci à Simplement Pro et à Tifenn Chiquello pour ce service-presse.