Voici une dystopie sombre avec des personnages solidement campés.
L’ambiance tendue de cette Terre post-cataclysme et pré-Apocalypse m’a fait frissonner de la première à la dernière ligne. Comme l’histoire se déroule en France, la projection dans les décors en est facilitée : un très bon point pour se figurer la traque des anges, l’anxiété des humains face aux routes et aux villes vides… et nos campagnes abritant des poches d’humanité !
L’explication concernant la survie de ces regroupements d’humains – un en particulier – nous est fournie en temps et en heure. De telle sorte que les questions soulevées au long de la lecture trouvent une réponse réfléchie un peu plus loin. J’ai particulièrement aimé les divers éléments « ésotériques » ajoutés ici ou là, par exemple les méridiens d’énergie. Une idée brillante d’utiliser de telles données pour asseoir l’intrigue de ce roman.
Niveau protagonistes, le récit se découpe en trois parties. Nous commençons par faire connaissance avec Ana, puis Elias et enfin Chest. Je n’en dis pas plus sur eux pour vous laisser l’entière satisfaction de les rencontrer ! À savoir, leur caractère parfois bien trempé masque leurs blessures profondes… Bref ! Ce sont des protagonistes construits qui évoluent au fil des pages. La narration à la première personne du singulier offre une bonne immersion à leur côté.
La plume de Rozenn Illiano a été une belle découverte. Le vocabulaire et les tournures de phrases adaptés à chaque personnage apportent un réel « plus » à l’ouvrage. Les descriptions, des décors notamment, m’ont vraiment plongée dans cet univers particulier propre à cette fiction.
Une dystopie à lire ! On se retrouve prochainement pour le second tome.
*Iléana*
Je remercie Rozenn Illiano et Simplement Pro pour ce service-presse.
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