Voici un roman fantastique qui met l’eau à la bouche !
Je ne suis pas une grande fan de chocolat, et pourtant… pourtant, je vous assure que mon estomac gargouille encore alors que j’ai posé ce livre il y a un bon moment ! Jade Corbeau décrit l’art chocolatier comme personne : odeur du cacao, finesse du travail, créativité nécessaire pour confectionner de nouvelles œuvres… En peu de mots, elle parvient à retranscrire l’envers du décor du métier d’un de ses personnages principaux : Vianney.
À ce propos, c’est ce jeune vampire au passé douloureux que j’ai préféré. Sa sensibilité et sa façon de mener sa vie m’ont bouleversée. Sans tomber dans le mélodramatique, l’auteure nous laisse entrevoir un homme marqué très tôt par une succession de maltraitances, mais qui remonte la pente grâce à sa passion. C’est beau…
Chaque protagoniste possède son propre caractère, et même si j’ai moins accroché avec Patrick, son évolution au cours de l’histoire reste remarquable. C’est un point appréciable : les personnages secondaires (qui n’en sont pas vraiment, vu l’importance qu’ils prennent au fil du récit) se remettent en question pour avancer à leur rythme. Leur diversité et la manière dont leur vie s’entremêle sont sans aucun doute un des points positifs du roman.
L’univers se révèle également intéressant, puisque les vampires sont totalement intégrés à la communauté humaine. Un des fils conducteurs est d’ailleurs la loi Lesaint, qui permet de comprendre une de leurs particularités et les retombées sur le quotidien des humains. Les créatures surnaturelles de Jade Corbeau ne ressemblent pas aux clichés habituels !
Une interrogation tourne encore dans ma tête : l’intrigue soulevée par le projet de Doriane n’est pas refermée, un second tome est peut-être prévu ? Bien que cette artiste serve uniquement de catalyseur à toute cette fiction, quelques mots (sous forme d’épilogue par exemple) à propos de la finalité de son expo d’arts n’auraient pas été de trop. C’est un détail, ceci dit.
Pour conclure : un roman fantastique qui se lit facilement et rapidement, avec quelques touches d’originalité ici et là.
*Iléana*
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Je remercie les Éditions du Petit Caveau pour ce service-presse.