Tome 3 : Le livre sacré

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Auteure : Bélinda Bornsmith

 

Résumé :

À la veille du jugement d’Isathin, la Confrérie des Ombres doit faire face à des choix capitaux pour son avenir.
Au milieu d’une situation agitée, Siyin, jeune guerrier surdoué, se remet difficilement de sa perte de mémoire après les évènements qui ont ébranlé la Confrérie. Mais le dessin d’une inconnue mystérieuse, dont il n’a plus aucun souvenir, et la promesse qu’il s’est faite de retrouver Ryala, sa meilleure amie, vont pousser ce dzellis à faire ses propres choix, en se lançant dans une aventure qui le conduira aux portes d’un passé enfoui depuis la nuit des temps.
Alors, quand le combat d’une jeune dzellis devient le sien ; quand une humaine troublante réapparaît dans sa vie, le guerrier franchit un pas qui pourrait le bannir à jamais de sa race.

 

Mon avis :

Voici donc le dernier tome de La Confrérie des Ombres, celui où tout se dénoue et où les pièces du puzzle s’assemblent…

…avec moins de rebondissements que dans les deux premiers. Bien que les surprises et retournements de situation ne soient pas au rendez-vous, la découverte du passé des dzellis grâce au rôle de Ryala se révèle addictive. Et puis, nous finissons par savoir comment les humains ont pu anéantir cette race puissante ! De quoi motiver à continuer la lecture.

 

L’histoire d’amour entre Siyin et Paige m’a moins emballée que les deux précédentes. Peut-être parce qu’elle tire les mêmes ficelles de « l’amour impossible » et que j’ai dévoré cette saga en peu de temps (une légère impression de déjà-vu, en somme). D’autre part, le changement de vocabulaire pour des mots vulgaires lors des scènes de sexe m’a interpelée. Ça ne collait pas avec l’image mentale que je me faisais de ce guerrier-geek posé et respectueux.

Mis à part cela, retrouver tous ces personnages a été un plaisir. Une fois de plus, les frères Karg font preuve d’une belle fraternité et se serrent les coudes pour sauver leur précieuse amie Ryala.

 

Les descriptions et la plume en général de Bélinda Bornsmith restent un délice à lire grâce aux phrases travaillées. J’ai évidemment apprécié les messages de paix et de tolérance promus au fil du récit. Je lirai certainement d’autres œuvres de cette écrivaine.

Un bémol à propos de la mise en page de l’ebook : la plupart des espaces insécables ont sauté. C’est-à-dire que les espaces avant les « ! » ou « ; » par exemple n’apparaissent pas. Rien de dramatique qui empêche la lecture, mais les premiers chapitres sont du coup un peu plus long à lire, le temps que les yeux s’habituent.

 

Je garderai un très bon souvenir de cette trilogie et un encore meilleur du style de l’auteure !

 

*Iléana*

 

Extrait :

« Un souffle caressa sa joue, l’esprit de Néryt vibrant dans la salle de culte.

— Tu es d’une grande sagesse, Asiès, mais la race humaine doit mériter le sacrifice que tu t’apprêtes à faire pour elle et prouver qu’elle en est digne. Il ne peut en être autrement.

Il y eut un silence sidéral.

— Aide-moi, Néryt… murmura Asiès d’une voix rauque. Les humains ne méritent pas un destin aussi cruel. Personne ne peut s’ériger en juge… Pas même les dzellis au nom de leurs souffrances. »

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