C’est avec un évident plaisir que j’ai retrouvé la plume si spéciale de Luisa Gallerini dans ce conte contemporain. J’y ai trouvé une ambiance particulière avec un côté « Boris Vian » : le monde des « Clés de l’autre côté » est à la fois ancré dans notre quotidien, mais irréel (les animaux parlent, ni plus ni moins !) Irréel, vraiment ?
C’est à cet instant qu’intervient le fameux état de conscience modifiée, l’un des sujets de prédilection de Luisa Gallerini. Cet espace des possibles offre un nombre infini de choix, parmi lequel les miracles ne sont jamais loin. Pas de TGCM (Ta Gueule C’est Magique) pour autant, car les explications sont poussées scientifiquement, mais compréhensibles.
Nous suivons donc le déroulé des pensées de Zacharie, Claire et Lisa. Ce trio de choc nous embarque de questionnements en réponses, nous fournissant ainsi les différents éléments pour modifier notre état de conscience. J’ai beaucoup aimé ces personnages hauts en couleur et mon seul regret réside en la brièveté du récit, qui laisse peu de place pour les connaître en profondeur.
Côté plume, Luisa Gallerini signe une fois encore une belle prestation. J’adore les descriptions de cette auteure, à la fois succinctes, mais avec quelques détails qui leur donnent une dimension sans pareille. De charmants dessins agrémentent les débuts (et parfois les milieux) de chapitres. Un bonus qui fait la différence et invite à la visualisation des scènes.
Je remercie Luisa Gallerini pour ce service presse que j’ai beaucoup aimé !
*Iléana*
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