Un livre assez court, qui se lit facilement, à dévorer à partir de l’adolescence !
Les chapitres très courts (5/6 pages en moyenne) contribuent à cette sensation de lecture rapide et à ces pages tournées sans s’en apercevoir. L’histoire aussi, évidemment ! Bien que le déroulé soit assez linéaire, le suspense demeure présent, grimpant crescendo jusqu’à ce que les pièces du puzzle soient en place. L’apothéose arrive au dernier chapitre et clôt ce roman fantastique comme il se doit pour l’intrigue principale.
Certaines intrigues secondaires, elles, sont un peu laissées à l’abandon. Quid du feu ? Et de l’avenir de Renaud, personnage secondaire, certes, mais qui tient parfois la première place avec Margot ?
En termes de protagonistes, leur psychologie est assez fine, leur amour pour l’art (littérature, poésie, peinture, dessin) tient une place centrale dans le récit et le teinte d’une beauté, d’une douceur tout à fait exquise. Le lien fraternel est exploré avec brio, Margot et Renaud entrent dans leur vie d’adulte et se retrouvent face à leurs propres choix, apprenant à les assumer même quand l’autre n’est pas d’accord.
Une très légère romance se dévoile à peine, un peu comme un fil d’Ariane, lien ténu qui relie Margot au monde réel.
Côté récit en lui-même, l’histoire se déroule dans un monde rural français très bien décrit. À la fois « moderne », mais où les us et coutumes détiennent encore une part importante dans la vie des gens. Margot et Renaud se retrouvent parfois confrontés à ce clivage, Bruant d’Almeval a su en tirer l’essence pour transmettre au lecteur toute la difficulté qui peut en découler.
L’écriture est recherchée, mais facile à lire, le vocabulaire est précis. Margot des pleines lunes est une belle découverte pour moi, tout comme la plume de Bruant d’Almeval. Je recommande chaudement !
*Iléana*
Je remercie Bruant d’Almeval et SimPlement Pro pour ce service presse.
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