Tome 3 : Brisingr

Brisingr

Auteur : Christopher Paolini

 

Résumé :

Eragon a une double promesse à tenir : aider Roran à délivrer sa fiancée, Katrina, des griffes des Ra'zacs, et venger la mort de son oncle Garrow. Mais le combat continue contre Galbatorix. Les nains, les elfes, le peuple du Surda et les Urgals eux-mêmes se rallient aux Vardens, sous l’autorité de Nasuada. Ce qui ne va pas sans frictions et rivalités. Quant à Eragon et Saphira, ils n’ont pas achevé leur formation. L’enseignement et les conseils d’Oromis et de Glaedr, le dragon d’or, leur sont plus que jamais nécessaires, car, entre batailles contre les soldats du tyran, luttes intestines et souffrances secrètes - l’elfe Arya est toujours présente dans les pensées d’Eragon - le jeune Dragonnier et sa puissante compagne aux écailles bleues doivent sans cesse donner le meilleur d’eux-mêmes. Or, depuis que Murtagh lui a repris Zar'oc, Eragon n’a plus d’épée...

Mon avis :

Quel troisième tome et surtout, quelle chute !

Bien que certains chapitres m’aient paru parfois longs, les interrogations soulevées dans les deux premiers livres trouvent peu à peu leurs réponses. Pas de TGCM (Ta Gueule C’est Magique !) dans le cycle de Christopher Paolini. L’écrivain a pensé à tout, et ma foi, tout se tient ! Le récit est ficelé, son travail est époustouflant.

Les passages avec Roran, le cousin d’Eragon, sont moins nombreux que dans le tome 2. Ils permettent de suivre l’avancée des Vardens tout en laissant deviner le soutien et la force que ce personnage représente pour notre Dragonnier. À mon avis, une place de choix est à prévoir pour lui dans le dernier tome du cycle.

La romance avec Arya se profile dans le premier tiers du roman, mais plus de traces après, ce qui m’a un peu chagrinée ! Cependant, Eragon a réellement d’autres choses à penser, du coup, bien que cela m’ait quelques fois manqué au cours du récit, son attitude reste compréhensive.

La partie qui m’a semblé longue se situe vers le milieu du tome, lorsqu’il est l’émissaire de Nasuada auprès des nains. Je ne vous en dis pas plus, mais les rebondissements ne résident pas vraiment là !

Les descriptions des lieux sont plus brèves (nous connaissons déjà la plupart des endroits où Eragon se trouve.) Un bon point, qui du coup laisse la place à une narration complète de ses émotions et sentiments.

Je terminerai cette chronique en vous promettant que la chute prévoit un tome 4 à couper le souffle ! (Impossible d’en écrire davantage sans vous spoiler !)

Assurément, cette série devient pour moi un chef d’œuvre, et Christopher Paolini se place parmi les plus grands auteurs que j’ai lus.

 

*Iléana*

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