C’est la description de Symphonie (le monde décrit dans le résumé, qui mêle musique, vie quotidienne et magie) qui m’a poussée à lire ce livre. De ce côté-là, l’originalité est au rendez-vous ! L’auteur a travaillé son univers, et l’histoire commence sur les chapeaux les roues, nous plongeant directement au cœur de l’action et des pouvoirs impressionnants des instruments de musique.
Dylan, le personnage principal, reste assez banal. Clairement, il n’est ni le héros de base ni le mec qui endosse son destin et se révèle soudainement à la hauteur. J’ai apprécié sa franchise et son humanité (le récit est écrit à la première personne du singulier), notamment les passages où il expose ses peurs. Je ne me suis pas vraiment attachée à lui, mais j’ai tout de même suivi ses péripéties avec intérêt.
Concernant l’histoire en elle-même, l’auteur m’a menée par le bout du nez ! Je ne peux pas vous en dire plus sans vous spoiler, mais les rebondissements et les révélations ne manquent pas !
Les descriptions (des actions notamment) gagneraient d’être un peu développées. J’ai parfois eu du mal à me plonger au cœur d’une scène car j’avais l’impression qu'un narrateur lointain la racontait à la place de Dylan. Dommage, donc. Ce point ternit mon appréciation générale du roman.
Les décors, eux, sont assez bien plantés.
La plume de Rawia Arroum se révèle simple et facile à lire.
Le voleur de cœur fait partie de ces bouquins qui vident la tête grâce à une histoire originale aux multiples rebondissements, mais qui mériterait, pour certains passages, un peu plus d’émotions et de détails.
*Iléana*