Les mémoires d'un elfe

Les memoires d un elfe adenora ker

Auteure : Adenora Ker

 

Résumé :

Alywen, une fillette de douze ans égoïste et caractérielle, se rend, comme tous les mercredis, à l’hospice des « Oiseaux de paradis » pour tenir compagnie à sa grand-tante.
Alors qu’elle se désespère en écoutant les récits décousus de son ancêtre, une femme étrange fait irruption dans la salle commune de la pension. Elle est splendide avec sa longue chevelure blanche et ses yeux d’ambre.
La curieuse dame convie la fillette à la suivre dans sa chambre et après lui avoir remis une amulette, entraîne l’adolescente dans ses souvenirs.
Alywen découvrira que cette vieille femme blanche se prénomme Alayanne et qu’elle est la dernière représentante du peuple des Elfes. Elle partagera ainsi les péripéties parfois drôles et parfois dramatiques de cette touchante créature de la forêt.

Au travers de ses aventures, Alywen rencontrera Merlin l’enchanteur, Léonard de Vinci, et croisera également la route de dangereuses créatures... Mais surtout, elle sera investie d’une mission qui changera sa vie et celle de sa nouvelle amie à tout jamais…

 

Mon avis :

Les mémoires d’un elfe, un chouette roman fantaisie jeunesse, frôle le conte tout en s’ancrant dans une époque contemporaine. J’ai d’ailleurs été quelque peu déboussolée de ne pas parvenir à dater précisément le monde d’Alywen. En effet, cette fillette membre d’une famille aisée semble parfois plus sortir du XVIIIe siècle que du XXIe ! Mais c’est sans compter ses éternelles bottes vertes !

 

Nous suivons donc Alywen, personnage principal fort en caractère. J’ai beaucoup apprécié son évolution, tout en douceur, réellement intérieure. C’est le gros point fort du roman : je pense que tout à chacun peut s’identifier à cette préado. Les personnages secondaires, qui, finalement, ne le sont pas vraiment au vu de leur place de plus en plus importante au fil du récit, sont eux aussi bien construits. Helena, la maman, reste peut-être un poil enfermée dans son rôle de mère aimante et désemparée face à l’attitude de sa fille. Max, le meilleur ami d’Alywen, apparait rapidement comme un pilier. Leur très jolie idylle, toute en douceur et en arrière-plan de l’histoire, peut également plaire au jeune public.

 

Les aventures d'Alywen s’enchainent sans se ressembler. Adenora Ker maitrise parfaitement les descriptions grâce à un vocabulaire varié qui permet de vivre les actions. Certaines sont dures, mais les drames (deuils, accidents) que traverse Alayane peuvent toucher chacun d’entre nous. Le message sous-jacent demeure « Vis ! », un beau conseil ! Et puis la fin mettra du baume au cœur au lecteur…

 

Adenora Ker possède un style d’écriture qui mêle langages courant et soutenu. Les tournures de phrase (des dialogues en particulier), parfois un brin emphatiques, restent néanmoins accessibles et donnent une certaine prestance au roman. Et puis, quelques mots de vocabulaire supplémentaires ne font pas de mal !

La version numérique que j’ai lue possède quelques coquilles de mise en page au niveau des tirets de dialogue, tantôt en trop ou manquants. (MAJ du 14/01 : selon l'éditeur, les dernières coquilles ont été corrigées ! ;-) )

 

En bref, je recommande chaudement Les mémoires d’un elfe à partir de 10/11 ans.

 

*Iléana*

 

Je remercie Les Éditions du Saule et SimPlement Pro pour ce service-presse.

Pour acheter Les mémoires d’un elfe, suivez le lien. (Une promo est en cours sur le livre broché jusqu’au 20/01/2019.)

Extrait :

« À nouveau ce noir… Le grand séjour à la moquette profonde, les appliques surmontées d’êtres aux ailes translucides. La voilà revenue dans l’appartement au-dessus de la librairie. Tout semble paisible, le silence seulement dérangé par des murmures venant du fond de la pièce. Alywen se dirigea vers eux, craintive. Elle avait peur, encore bouleversée par le drame qui s’était joué devant ses yeux. »

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