Un récit émouvant, mais sans pathos.
Michèle Beck parvient, grâce à une plume pleine d’émotions et travaillée, à nous faire vivre l’enfer, puis la rédemption de Vic. De coups de colère en prises de conscience, cette jeune femme à la volonté farouche se révèle à elle-même au fil de son périple. Sportive, elle sait sur quel chemin elle s’embarque. Bien que son état général se soit détérioré au fil des mois après son deuil, Vic compte bien suer sang et eaux pour oublier. Elle apprendra néanmoins que l’on ne fuit pas son passé… Les sensations de randonner sont très, très bien retranscrites ! Les courbatures, la lassitude, les regains d’énergie… tout y est !
Ni les personnages (bien construits) que Vic rencontre, très différents les uns des autres, ni les « signes » croisés sur sa route ne sont un hasard. Et lorsqu’enfin Vic l’accepte, l’apaisement remplace la douleur dans son cœur. Son chemin personnel pour y parvenir a été très intéressant à découvrir, notamment grâce à la disposition des chapitres : « avant » et « maintenant ». L’auteure nous balade de scènes poignantes, mais passées ; en scènes présentes et concrètes. Un vaste puzzle de la vie humaine qui s’assemble au fil des pages. J’ai beaucoup aimé ! C’est un point brillamment maitrisé par l’écrivaine.
Comme dans tout bon bouquin, chaque détail révèle son importance en temps et en heure. Michèle Beck a ainsi ciselé et peaufiné son style, pour un rendu qui se lit aisément. Un roman très agréable qui m’a donné envie d’en découvrir d’autres !
*Iléana*
Je remercie Michèle Beck et SimPlement Pro pour ce service-presse.