Je connaissais la plume de Brady Udall grâce à son roman Le polygame solitaire. Je l’ai bel et bien retrouvée dans Le destin miraculeux d’Edgar Mint. Brady Udall nous livre la vie d’Edgar avec émotions, teintant ses épreuves et ses découvertes d’une pointe d’humour parfois un peu noir que j’apprécie beaucoup.
Le roman, au début, est un peu déroutant à cause de la narration. C’est Edgar qui nous raconte son histoire, mais il emploie parfois le pronom « je », et d’autres fois « il ». J’ai donc été un peu perdue durant les premières pages. En réalité, cette particularité apporte une touche d’émotion supplémentaire au récit : lorsqu’Edgar parle de lui à la troisième personne, attendez-vous à avoir les larmes aux yeux. C’est un moyen pour lui de s’éloigner de toutes les épreuves douloureuses qu’il traverse, et il en supporte beaucoup !
Je me suis demandée jusqu’au bout ce qu’allait devenir Edgar. C’est que l’on s’attache à cet enfant, au fil de pages ! Edgar grandit au fur et à mesure des chapitres, nous permettant de découvrir sa vision de plus en plus mature de la vie, poussant ses réflexions toujours plus loin.
Bref, un roman à la hauteur de Brady Udall, un écrivain possédant un style bien à lui, avec des personnages torturés ou pas, mais toujours humains.
*Iléana*