En lisant le résumé, vous aurez sûrement compris qu’une bonne dose d’humour se glisse dans ce roman. Pas de larmes de crocodile ou d’apitoiement dans ce récit, mais des mots justes et une franchise à toute épreuve !
Bruno Madelaine nous entraine dans une tranche de vie assez brève, mais bien remplie : celle de Simon, 18 ans, qui entre en classe de seconde. Entre rencontres, premier émoi et évolution dans sa vie quotidienne, son Syndrome de Williams & Beuren garde une place centrale, mais pas que ! En effet, ce handicap a parfois tendance à s’effacer au profit de l’homme qu’il devient… Simon décolle l’étiquette, et c’est certainement le très gros point fort de ce récit.
L’alternance entre passages de la vie de tous les jours et lecture de ses petits carnets - sortes de journaux intimes - permet de garder un bon rythme de lecture. C’est également un excellent moyen de comprendre intimement ce handicap. Dommage pour les dialogues, qui m’ont paru peu naturels dans leur formulation.
La narration étant centrée autour de la personne de Simon, son entourage, que l’on sent très présent et aimant, reste du coup un peu dans l’ombre. J’aurais aimé en apprendre encore plus sur eux et leurs émotions, cela dit, le choix de l’auteur de se concentrer sur Simon sert totalement l'histoire.
La plume de Bruno Madelaine se lit facilement et tranquillement. Comme je vous l’ai confié plus haut, sa franchise m’a réellement plu. Les petits yeux étoilés est un beau témoignage, à la fois simple et touchant.
*Iléana*
Je remercie Bruno Madelaine et SimPlement Pro pour ce service-presse.