Ce sera pour moi une chronique plus mitigée que pour les précédentes blogueuses. Je m’explique :
L’histoire commence fort avec le décès de la maman d’Éloïse, le personnage principal. Émotions garanties, France Missud m’a embarquée dès les premiers chapitres avec des mots justes et une intrigue qui se dessine rapidement. Les péripéties suivent immédiatement, ce qui procure un certain rythme au récit.
Mais les personnages m’ont apparu un peu trop caricaturaux. J’ai, pour ainsi dire, plus accroché avec Martin, le petit frère mature, que les autres. Éloïse, qui raconte l’histoire, se remet en question à plusieurs instants clefs, mais son comportement ne change pas – voire empire. Moi qui apprécie les protagonistes qui évoluent, j’ai trouvé ça dommage, car toutes les expériences fabuleuses que l’héroïne vit ne creusent pas sa psychologie, au contraire presque. Les autres personnages secondaires, bien qu’ils possèdent chacun et chacune leur caractère propre (un bon point), semblent rester superficiels eux aussi et tourner autour des clichés habituels (meilleure amie gentille qui aime bien les hommes, beau brun mystérieux, menteur, manipulateur, mais qui a souffert...).
La romance en devient du coup à son tour très prévisible. Même si France Missud ne tombe pas dans le triangle amoureux, la passion dévorante d’Éloïse ne laisse aucune surprise.
La plume de l’auteure demeure simple, ceci dit les décors sont bien plantés et quelle imagination ! Les répétitions et les verbes ternes alourdissent le texte par moment. Le récit se lit malgré tout assez vite, et les messages proécologiques m’ont touchée.
En conclusion : l’idée même du roman est super ! Mais pour ma part, les protagonistes et le style de l’auteure ne m’ont pas réellement captivée.
*Iléana*
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