Néo-Monde me fait décidément penser à un puzzle géant. Marvard, second tome de cette série, renforce la sensation que chaque détail s’apprête à former un sacré tableau !
Teddy Roch, loin de répondre à toutes les interrogations soulevées dans le premier volet, épaissit davantage le mystère autour de cette Tempête qui a ravagé le continent et ainsi, autour de Karl lui-même, le héros. Le suspens s’avère donc rudement bien mené, tout comme les scènes d’action qui s’enchaînent. Pas de pause pour Karl et ses ami.e.s, qui découvrent du pays et vivent cauchemar sur cauchemar. Bref, Marvard est glaçant, violent, digne d’un film d’action hollywoodien. Il ne m’a pas laissé une seconde de répit, ce qui change de mes lectures habituelles !
J’ai apprécié retourner aux côtés des personnages, que l’on apprend à connaître plus en profondeur : les ténèbres côtoient la lumière et les actes s’en ressentent ! Un excellent point qui offre de nombreux retournements de situation.
Malgré quelques phrases lourdes (notamment à cause du fréquent emploi de verbes « ternes » et autres auxiliaires), j’ai passé un très bon moment de lecture. La plume de Teddy Roch s’est affinée, les descriptions, tant du décor que des émotions des personnages, sont superbes.
Je vous dis à l’année prochaine (j’espère !) pour le troisième tome !
*Iléana*
Je remercie les Éditions de la Caravelle pour ce service-presse.
